Peintures

Je suis l’Univers, © Anna Edlin, 2019 

Œuvre unique : aquarelle sur papier. 30×40 cm. 

… reprend trois idées évoquées dans les Upanishads (textes philosophico-religieux de l’hindouisme) : 

  1. Le moi individuel fait partie de l’univers interconnecté. 
  2. L’univers est un cosmos interconnecté doté d’un principe unificateur derrière son apparente diversité. 
  3. La création est un processus continu et pas un événement ponctuel. 

L’Hommage à la nature, © Anna Edllin, 2020

 

Œuvre unique : aquarelle sur papier. 30×40 cm. 

 

… représente le cycle des plantes, de l’eau et de la terre, tout en saluant la générosité de la nature. La terre nous fournit gracieusement tout ce dont nous avons besoin pour vivre et prospérer : des biens matériels tels que la nourriture, l’eau, des médicaments et un abri, mais aussi des cadeaux moins tangibles comme la beauté, l’art et la spiritualité. Nous ne formons qu’un avec la terre, et avec ce cycle. Se connecter à la nature, c’est donc se connecter à nous-mêmes.

Boom ! Bang ! Splash ! Crash ! ©, Anna Edlin, 2021

 

Œuvre unique : peinture acrylique sur un polyptyque de coton. 90x130cm.

 

…est la représentation graphique des onomatopées dans une structure narrative de type bande dessinée. Onomatopée est un mot qui a l’intention d’imiter le son. Elle peut différer selon les systèmes linguistiques et les contextes culturels, même lorsqu’elle se réfère au même bruit.
Pouvez-vous attribuer « Boom ! », « Bang ! », « Splash ! » et « Crash ! » à chaque séquence de BD ?
À quels sons ressembleraient les images dans votre langue ?

Ce n’est pas vous qui regardez, vous êtes celui qui est regardé, © Anna Edlin, 2019

 

Œuvre unique : aquarelle sur papier. 30×40 cm. 

 

… représente, dans son environnement familier, un être doté d’un œil, à qui l’on offrirait un aperçu de notre monde humain. L’être vous remarque au moment même où vous le voyez : « Qui êtes-vous ? Où suis-je ? » et il répond « Quel genre de créature êtes-vous ? » À gauche, les têtes parlantes, sous la forme de petits poissons, émettent un bruit de fond qui symbolise le bon sens et les croyances populaires. « Il n’y a rien d’indépendant. Tous les êtres et toutes les choses sont des résidents dans votre conscience. » (Alex Gray)

Extase, © Anna Edlin, 2019

Œuvre unique : acrylique sur papier. 30×40 cm.

 

… représente le point culminant d’un état extatique; une célébration pour le corps et l’âme; la conscience d’un espace mental extraordinaire. Selon les cultures, les croyances et les traditions, différentes techniques permettent de provoquer cet état de conscience altéré comme un voyage spirituel, un épisode psychotique, etc. 

« L’extase est identification absolue à l’instant présent, oubli total du passé et de l’avenir. Si on efface l’avenir ainsi que le passé, la seconde présente se trouve dans l’espace vide, en dehors de la vie et de sa chronologie, en dehors du temps et indépendante de lui. » (Milan Kundera, Les Testaments trahis , 1993).

Insane in the Brain, © Anna Edlin, 2019

 

Œuvre unique : feutres sur papier. 180×115 cm.

 

“Like Louie Armstrong, played the trumpet
I’ll hit that bong and break you off something
Soon I got to get my props
Cops, come and try to snatch my crops
These pigs wanna blow my house down
Head underground to the next town
They get mad when they come to raid my pad
And I’m out in the nine-deuce Cad’
Yes I’m the pirate, pilot
Of this ship if I get with the ultraviolet dream
Hide from the red light beam
Now do you believe in the unseen?
Look, but don’t make you eyes strain
A nigga like me is going insane”

 

(Cypress Hill, Insane In The Brain, 1993)

(N.B. Version by/ de Richard Cheese)

 

« La Naissance de la chamane », © Anna Edlin, 2021 

Peinture acrylique (et rien d’autre) sur une toile en trois dimensions. 41x 33 x 4cm.

Pour le citadin né en ville, la nature demeure un concept lointain, déconnecté de son quotidien, parfois artificiellement cultivé sous forme miniature parmi le béton des espaces urbains. Mais qu’est-ce en réalité que la nature ? Ne constitue-t-elle pas tout ce qui nous entoure ? Et les humains n’en sont-ils pas également une émanation ?

 L’œuvre  matérialise ma naissance spirituelle en tant que chamane, elle représente la révélation) de mon unité avec la nature. Au cours de l’un de mes voyages intérieurs, mon corps a été visité par les esprits d’animaux, de plantes, d’eaux et de roches. Cette expérience physique a donné naissance à une nouvelle mémoire cellulaire durable. Elle fut pour moi comparable à l’hypnose Ericksonienne (non pas au moyen de mots mais de modes d’action intérieurs).

La beauté de la nature irradie le sol et l’eau jusqu’au ciel, s’incarnant sous de nombreuses formes et couleurs comme les fleurs et les fruits en été et au printemps. En haut à droite de la toile, les touches épaisses de peinture acrylique, posées sur des traces scintillantes rouges et or, évoquent des friandises poussant sur les arbres d’un pays merveilleux. La rivière d’une jungle amicale (au centre) nous dirige, de liane en liane, vers un désert où prévaut le règne animal (en bas à droite). En bas à gauche : un courant d’eau douce invite à monter sur un radeau de bois et à pagayer jusqu’à l’autre rive comme des aventuriers intrépides dans la forêt amazonienne. Finalement, en haut à gauche, une tribu cachée d’esprits de la nature nous donne à voir leur rite traditionnel en vue d’honorer la beauté harmonieuse de la nature et de manifester notre amour infini envers elle.

La Spirale du silence criant, © Anna Edlin, 2019

 

Œuvre unique : acrylique et aquarelle sur papier. 40×30 cm.

 

… évoque la théorie selon laquelle les gens ont tendance à s’abstenir de dénoncer les opinions collectives, même lorsque les sujets en question sont controversés ou moralement condamnables. 

En effet, s’exprimer publiquement confronte le tenant de la position adverse à une menace d’isolement et un sentiment de solitude.

Une spirale s’enclenche alors, le camp dominant devenant de plus en plus bruyant et sûr de lui, et réduisant progressivement l’autre au silence.

Vue ainsi, l’opinion publique prend la forme d’un contrôle social qui s’étend à tous et à tout, des questions politiques controversées à la mode, à la morale et aux valeurs.

(Référence: théorie de la spirale du silence de la politologue allemande Elisabeth Noelle-Neumann (1916-2010) telle que définie dans l’encyclopédie Britannica)

Le Fantastique Pays des merveilles, © Anna Edlin, 2019

 

Œuvre unique : aquarelle sur papier. 30×40 cm. 

 

… est la mise en scène de VOTRE IMAGINATION. Incarnez le lapin blanc et suivez votre curiosité ! Que voyez-vous ? Un clown ? Une femme tribale ? Un gâteau d’anniversaire ? Je ne cesse de multiplier mes lapins blancs en explorant de nouvelles formes d’expression artistiques : notamment depuis qu’en 2019, je me suis cassé le pied et que j’ai commencé à peindre.

(Références : Les Aventures d’Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll, 1865 & White Rabbit de Jefferson Airplane, 1967)

Les Oiseaux de l‘Amour, © Anna Edlin, 2019 

 

Œuvre unique : acrylique sur papier. 30×40 cm.

 

… représentent deux âmes amoureuses qui trouvent toujours le moyen d’entrer de nouveau en contact. Les tubes psychédéliques évoquent la transformation du temps et de l’espace.

Les Quatre coins du monde, © Anna Edlin, 2020

 

Œuvre unique : acrylique et aquarelle sur papier. 30×40 cm.

 

… représente les 4 grands fleuves du Tigre, de l’Euphrate, du Pishon et de Gihon qui se déversent l’un dans l’autre, symbolisant ainsi le mythologique Jardin d’Eden. En haut à gauche, on retrouve la Genèse durant laquelle est créé chaque jour, et qu’avoisine à droite l’arbre de la vie. Les jours (en haut à gauche) irriguent l’état amoureux (en bas à gauche) qui s’incarne pleinement dans l’égal accès à l‘Amour pour tous les êtres humains indépendamment de leur sexe et de leur orientation sexuelle (en bas à droite). 

(Référence : Livre de la Genèse, Ancien Testament)

Temple et Dragon, © Anna Edlin, 2019 

 

Œuvre unique : acrylique sur papier. 30×40 cm.

 

… évoque les symboliques du bouddhisme et des légendes vietnamiennes. Il raconte l’histoire de la carpe qui travaille dur (ruisselant vers le soleil) et qui finit par se transformer en dragon. Le soleil et le dragon symbolisent tous deux le Yang (l’énergie masculine). Le dragon, capturé en mouvement, est aligné avec le Yin, la lune femelle. Le troisième œil dans le temple, sous la forme d’un triangle, représente la voie de l’Illumination.

Toile de la liberté, © Anna Edlin, 2019 

 

Œuvre unique : acrylique et vin rouge sur papier. 30×40 cm.

 

… représente une femme pirate chevauchant les ailes d’un cygne. Son cœur laisse apparaitre la cicatrice d’une balle, en écho aux batailles qu’elle a livrées. Le cygne évoque l’animal fétiche de Saraswati, la déesse hindoue de l’art et de la connaissance.