Art mural 3D

Carnage de couverts, © Anna Edlin, 2021

 

Œuvre unique : Couverts en plastique à usage unique, puisette pour cornichons en plastique, objets divers en plastique à usage unique, polystyrène, set de table, sable, laine et peinture acrylique sur toile. Ø 40cm.

 Les couverts à usage unique sont devenus facilement jetables suite aux services de vente à emporter et de livraison. Avec d’autres plastiques non durables, ils constituent six millions de tonnes de déchets qui sont jetés chaque année, entraînant la pollution et la dégradation de l’environnement. «Carnage de couverts» attire l’attention sur cette problématique en utilisant des couverts en plastique comme thème central sur une toile ronde qui évoque une horloge à retardement dont les aiguilles auraient été remplacées par une explosion de fourchettes, couteaux et cuillères que j’ai collectionnées au cours des années.

L’œuvre symbolise également une table– mobilier central de notre vie quotidienne où les couverts sont si courants qu’ils peuvent facilement être négligés. Que l’on mange pour satisfaire un besoin ou pour pratiquer une activité collective, c’est notre environnement écologique et social qui nous permet de profiter du goût de la nourriture et de l’interaction humaine : « Le plaisir de manger nous est commun avec les animaux ; il ne suppose que la faim et ce qu’il faut pour la satisfaire. Le plaisir de la table est particulier à l’espèce humaine ; il suppose des soins antécédents pour les apprêts du repas, pour le choix du lieu et le rassemblement des convives. »*

* « Physiologie du goût, ou méditations de gastronomie transcendante » (1825) de Jean Anthelme Brillat-Savarin (1755 – 1826)

L‘Art de la douleur, © Anna Edlin, 2020

Œuvre unique : mortier de structure et peinture acrylique sur toile. 40×40 cm.

… établit un parallèle avec L’Art de la guerre de Sun Tzu* en appliquant aux cataclysmes qui suscitent des souffrances les prémisses de la diplomatie. Si la douleur ne peut être évitée, elle doit être accueillie de manière stratégique et acceptée psychologiquement pour minimiser les dommages et le gaspillage des ressources – une approche indispensable pour s’assurer la maîtrise de soi. 

*manuel sur les tactiques militaires, probablement rédigé entre 475 et 221 av. J.-C.  dans la Chine ancienne. 

La Colonne vertébrale des yeux sacrés, © Anna Edlin, 2020

Œuvre unique : filet de protection/ transport de navigation, coquillages, éponge de douche luffa, colle, peinture acrylique sur toile polyptyque. 100×62 cm.

Dans la philosophie d’Asie orientale, la colonne vertébrale est considérée comme un pont physique vers le royaume spirituel, une connexion avec l’intelligence supérieure ou l’âme. Grâce à des techniques de respiration spécifiques, les différents chakras peuvent être activés le long de la moelle épinière jusqu’à l’œil spirituel. Les yeux surréalistes disposés le long de la colonne vertébrale symbolisent l’expérience introspective tout au long de ce voyage sacré. (J’ai créé cette œuvre alors que je me remettais d’une blessure aux vertèbres cervicales). 

La Métamorphose du Samsara, © Anna Edlin, 2020

Œuvre unique : mortier de structure, rouleaux de papier toilette en carton, barquette plastique de tomate cerise, miroirs, fils de nylon, colle et peinture acrylique sur une planche de bois. 60×80 cm. 

… a été inspirée par Bardo Thodol / Le Livre des Morts Tibétain et La Métamorphose de Franz Kafka. 

L’œuvre dévoile d’innombrables chemins dans un univers interconnecté en constante évolution. Les rouleaux incarnent la sensation d’une gamme mélodique descendante vers une cosmologie tourbillonnante qui se déploie elle-même dans un autre cycle d’existence.

Le miracle de Sainte Casilda, © Anna Edlin, 2021

Œuvre unique : manches de chemise, polystyrène, miroir et peinture acrylique sur papier. 29,7x42cm. 

Interprétation de : ZURBARÁN / Santa Casilda / 1630 – 1635 

Sainte Casilda était une fille du roi al-Mamún de Tolède. Bien qu’elle ait été élevée en tant que musulmane, elle a fait preuve d’une grande compassion pour les prisonniers chrétiens en introduisant fréquemment du pain dans la prison. Selon sa légende, une fois, elle a été arrêtée par son père et ses soldats, et lui a demandé de révéler ce qu’elle portait dans ses vêtements. Désespérément, elle a commencé à clamer son innocence ! Et quand elle a ouvert sa jupe, le pain s’était miraculeusement transformé en roses.

La Musicalité du collage des morceaux brisés, © Anna Edlin, 2020

Œuvre unique : pâte de sable et peinture acrylique sur toile. 60×38 cm. 

En accord avec la philosophie japonaise de Kintsugi, cette œuvre représente le son que produit un cœur brisé qui se répare. Elle explore la qualité de la guérison et de l’acceptation d’une histoire individuelle, ainsi que la nécessité d’élargir notre perspective pour développer un sens plus profond de paix et d’épanouissement personnels.